Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/101

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n’obéissions pas du tout aux règlements, que nous gardions les malades trop longtemps, etc, et il s’apprêtait à batailler et à imposer son autorité de médecin-chef. Il reconnaît aujourd’hui que rien de tout cela n’était vrai et qu’il s’était absolument trompé. Cela explique ses manières si désagréables les deux premiers jours, mais je trouve cet aveu très chic de sa part.

Vendredi 28 mai

Un avion boche vient nous rendre visite ; il lance deux bombes sans aucun résultat ; d’ailleurs nos obus le manquent également.

Par contre 18 des nôtres sont allés