Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/105

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Visite à Mme Obrecht ; sa belle-fille est prisonnière à Colmar avec ses enfants ; ils n’ont aucune nouvelle et sont très inquiets ; M. Ob. a maigri et vieilli de terrible façon.

Nous allons chercher Julie à la gare ; quelques nouvelles : tout a manqué de craquer avec l’Italie : son frère, qui avait le téléphone direct, est allé une nuit réveiller Viviani et Delcassé ; ils ont passé là 24 heures angoissantes ; cela s’est arrangé, grâce à l’intervention du roi et à celle de d’Annunzio qui a monté l’opinion publique. Il aurait lu dans une réunion notre traité avec l’Italie, signé le 26 avril, sauf ratification des chambres, et cela a, paraît-il