Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/58

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mais malgré les recherches les plus sérieuses, son corps n’a pu être retrouvé ; il est donc sûrement prisonnier. Le tout est de savoir la gravité de la blessure ; puis sa qualité d’Alsacien peut lui faire courir de terribles risques. Sa petite femme est très courageuse ; elle déclare que du moment qu’il n’est pas mort, le reste n’est rien ; la pauvre petite ne se rend pas compte des souffrances qui attendent son mari.

Thé aux Anges, peu amusant ; longue conversation avec Mme Viellard qui a reçu une lettre de la rue F. Ier. Mme  de Marthille a l’air de vouloir revenir par ici, mais en avant ; elle cherchera à nous faire le plus de mal possible ; il va falloir parer ce coup là.