Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/64

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

faut que ce soit Cordonnier qui nous réclame, sans cela, nous ne bougeons pas.

Mlle Haas m’amène sa belle-sœur qui se trouve être une amie d’Yvonne Auguenard. Elle m’apprend la mort de Eugène Masure ; quelle tristesse pour sa mère ! J’attends quelques détails.

Je ne sais toujours rien de Paul ; la petite Renée m’envoie sa photo et celle des enfants ; elle n’est qu’à moitié réussie, mais cela me fait quand même plaisir de les avoir.

Nous ramassons dans le jardin des schrapnells et une partie de 75 ; un gros morceau est tombé aux Anges, toute la ville est criblée.

Thé avec Bachelar ; photos.