Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/72

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la joie qu’il m’a procurée.

Beaurieux a raconté qu’à la visite de Hassler, le Gal Cordonnier l’avait prévenu qu’il avait sous la main des infirmières pour la marche en avant ; Hassler aurait dit que ce n’était pas très régulier ; À quoi Cordonnier répondit qu’il s’en f… ; qu’il avait la chance d’avoir sous la main une équipe remarquable et qu’il voulait qu’on en profite. C’est toujours assez agréable de savoir cela.

Nous passons la journée au jardin, sans aucune visite, par extraordinaire. Vers 5 heures, on entend le canon, sans interruption jusqu’à la nuit. Les renseignements de l’aumônier, toujours assez suspects comme exactitude, disent que c’est à Sentheim et à Morswiller.