Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/79

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Canonnade au loin toute la matinée, l’après-midi, grosses détonations ; cela provient de la pièce de 240 installée près de Pérouse, qui fait des essais.

Départ de Péon ; le pauvre garçon pleure comme un bébé ; nous ne pouvons le consoler ; voilà près de quatre mois qu’il est ici, et il est si malheureux ; quelle belle nature et avec quel courage il supporte son terrible isolement.

J’écris à Paul par M. Béha.

Bernard est un peu mieux.

Mardi 11 mai

Retour de Péon qui ne rejoint que demain, il passe la journée ici, mais il a une