Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/93

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homme qu’au début. Il nous raconte des choses très intéressantes sur la bataille d’Arras où les nôtres ont reçu comme armes des revolvers et des couteaux à crans d’arrêt.

Je me couche, n’en pouvant plus ; par curiosité, je prends ma température, 39 °4.

Jeudi 20 mai

Mauvaise nuit ; 38 ° le matin ; je me lève quand même vers 9 heures pour toutes les paperasses ; comme Jeanne n’est pas là, il faut bien qu’elles soient faites. Le Dr arrive, m’examine et veut m’envoyer dans mon lit ; je tâche de résister, mais devant un ordre formel