Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/48

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part en vacances pour un mois au moins, cela va nous donner plus à faire.

Mes infirmières, à qui j’ai fait pas mal de répétitions pour leur examen me donne un très bel araucaria ; mais ce qui me touche particulièrement, c’est un beau bégonia offert par Gau. Le pauvre garçon, est paraît-il, tout reconnaissant de la façon dont je l’ai remonté, l’autre jour, quand il se croyait bien malade, et il a voulu me le montrer. Je tâche pourtant de ne pas faire plus pour l’un que pour l’autre.

Le soir, un avion part à 9 heures