Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/5

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la charge d’explosifs qu’il portait, le moindre accident serait devenu une catastrophe.

Mardi 8 juin

M. Béha nous invite à déjeuner pour fêter son anniversaire de mariage. Nous partons en auto pour le pied du ballon, où nous avons pris le thé avec les Ihler ; beaucoup de gaieté, un peu trop même de la part d’un certain capitaine ! Beau temps, belle promenade.

Ce qui m’intéresse le plus, c’est de savoir que Paul après avoir été au Schnepfenried est maintenant au Trehkopf, du côté de Guebwiller. Je