Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/7

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décoration ; étant agent de liaison, il portait un ordre quand il a eu les deux bras cassés, il a pris le papier entre ses dents et a continué sous les balles et la mitraille, probablement avec le même calme que nous lui avons connu ici.

On parle d’une offensive, non pas ici, mais dans les Vosges, où se trouve Paul. Maurice Durnerin est au Labyrinthe. Que Dieu les protège tous les deux ! Ce serait pour faire une diversion et attirer des forces allemandes de ce côté.

Jeudi 10 juin

Journée calme, sans nouvelles militaires, les uns prétendent qu’on ne bougera pas,