Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/65

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

lever ; si cela n’avait pas été Noël, comme je l’aurais fait punir.

Je prends Cabut pour m’aider à garnir l’arbre ; le matin j’y mets toutes les choses brillantes, après déjeuner Mme L. T. et Julie viennent m’aider à accrocher les bibelots, il y en a beaucoup, chaque malade a 10 objets et chaque infirmier 15. — On tire l’arbre dans la grande salle ; moment d’émotion quand il passe les portes ; s’il allait se casser ; tout va bien heureusement, et l’on peut procéder à l’allumage d’abord, à la loterie ensuite. Il est vraiment fort joli et tout le monde a l’air content.

Lettre de Mme Béha ; j’ai bien deviné pour