Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°6.pdf/72

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Salut à 4 heures ½ à la paroisse. Julie et moi pensons à celui de Belfort l’année dernière ; nous croyions bien alors que la guerre ne durerait pas un an encore. Que de ruines et de tristesses depuis. Et pour moi ?

Que Dieu compte nos sacrifices pour la grandeur et la gloire de notre France bien-aimée.


Samedi 1er janvier 1916

Messe à 6 h. ½. Échange de vœux pas bien gais.

À mon arrivée au Casino, les infirmiers m’offrent une jolie garniture de bureau, d’une façon charmante, le Dr Destouesse m’apporte des marrons glacés ; c’est