Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°7.pdf/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sais comment je m’en tirerais s’il était encore immobilisé.

Les nouvelles de l’ambulance sont meilleures ; ils ont changé de principal et le nouveau n’a pas les mêmes idées que son prédécesseur sur les infirmières de la C. R.

Vendredi 7 juillet

Messe à 5 heures, travail fou toute la journée.

Deux lettres d’H ; la première dit que Laroyenne a fait au principal une demande officielle pour nous avoir toutes les quatre ; c’est peut-être ce qu’il y avait de plus difficile à obtenir ; le principal a immédiatement transmis la demande et Mme Legueu sait que c’est nous qu’elle doit désigner.

La seconde lettre annonce leur départ de Tricot ; comme il ne faut pas que nous y arrivions après eux, tout se trouve arrêté. Ils vont à Wiencourt juste derrière l’offensive, comme situation, c’est l’idéal, mais ils ne savent pas ce qu’ils vont trouver en arrivant. Depuis deux ans que nous attendons le départ pour l’avant, il semble bien difficile à réaliser.

Visite du Dr Georges, la 66e Don part pour le Nord, la 46e aussi. Il arrive ici en place les divisions fatiguées de Verdun.