Page:Aghassi - Zeïtoun.pdf/162

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
162
ZEÏTOUN

d’un mètre et demi ; il y avait deux portes, l’une du côté du sud, portant le nom de Marache-Capoussi (Porte de Marache), l’autre du côté de l’ouest portant le nom de Zeïtoun-Capoussi (Porte de Zeïtoun). Outre les fenêtres et les ouvertures de canon, il y avait sur les murs, 450 trous pour fusils, qui en grande partie se trouvaient du côté de Zeïtoun. À l’intérieur, il y avait une cour carrée, au milieu de laquelle se trouvait un beau bassin, ombragé de saules et dont l’eau arrivait des sources des collines se trouvant à une demi-heure de distance de la caserne.

Mais même après la construction de la caserne, le gouvernement ne comptait pas encore avoir définitivement assujetti le Zeïtoun. Babig-Pacha retiré dans le couvent avec ses combattants, continuait encore à ne pas vouloir se soumettre au gouvernement. Le consul anglais était allé plusieurs fois pour le persuader de se rendre à la caserne et de se soumettre au gouvernement. Babig s’y était toujours refusé. Mais à la fin, lors qu’il apprit que ses alliés, les Cozan-Oghlou s’étaient déjà rendus, et lorsqu’il vit que le Catholicos lui-même qui jusque-là lui avait conseillé de résister, commençait à se décourager, Babig