arriverais à Paris. Pourquoi ? pour y résigner un pouvoir qu’il ne
me reste pas le temps d’aller prendre. Je dois donc, je le répète, ne
point accepter la désignation dont je suis l’objet.
Citoyens, la réaction lève la tête ; la calomnie, cette arme favorite des hommes sans principes et sans honneur, déverse de tous côtés son venin contagieux sur les véritables amis du peuple. C’est à nous, hommes de la révolution, hommes d’action et de dévouement, qu’il appartient de déclarer au gouvernement provisoire que le peuple veut la République démocratique ; que le peuple veut l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme ; que le peuple veut l’organisation du travail par l’association.
Vive la République ! vive le Gouvernement provisoire !
Ledru-Rollin.
Louis Blanc.
Albert.
Flocon.
Pierre Leroux.
Vidal, secrétaire de la commission des travailleurs.
Caussidière.
Raspail.
Louis Deplanque, président du Club des clubs.
Napoléon Lebon, ancien détenu politique.
Étienne Arago.
Thoré, journaliste.
Barbès.
Sobrier, du comité révolutionnaire.
Savary, cordonnier.
Montagne, forgeron.
Valério, scieur de long.
Drevet, mécanicien.
Adam, cambreur.
Malarmet, ouvrier en bronze.
Gautier, dessinateur.
Chevassus, doreur passementier.
Flotte, cuisinier.
Dupuis, serrurier.
Bérard (Philippe), tailleur d’habits.
Cartigny, tisseur en châles.
Redou, chapelier.