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Dieu y prodigue ses biens aux bonnes consciences, et l’économie politique y est présentée comme l’accomplissement de tous les devoirs de l’homme et du citoyen.

Il ne faut cependant pas croire que les recherches spéculatives sur l’origine des richesses et sur les moyens de les multiplier dans la cité par le privilége, le commerce ou les prohibitions, fussent inconnus des anciens. Aristote a traité ce sujet sous le nom de chrematistique, ou science des richesses, et c’est dans son traité de la politique que nos savants ont puisé les premiers éléments de notre économie industrielle.

Cette science peut citer de grands noms. Nous en avons choisi sept qui représentent toutes les écoles et qui en signalent à la fois la création et les progrès. Ainsi notre catalogue renferme les ouvrages de Quesnay, Turgot, Dupont de Nemours, Smith, Malthus, Godowin et Ricardo ; véritable encyclopédie d’économie politique que nous ferons précéder d’un essai sur la philosophie de la science. C’est à dessein que nous avons omis dans