Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/105

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ge, dès que le complice d’Edouard, Hugh Overton, l’eut rendu libre en terminant les négociations de leur prétendue vente.

La distance à franchir était assez longue pour l’obliger à ralentir un peu l’allure de son cheval fatigué. Il marchait donc au pas, en gravissant la dernière côte qui le séparait de la rivière, lorsqu’un piéton passa près de lui, suivant une direction oblique.

— C’est vous Sawger ? lui cria le vieux gentleman en le reconnaissant comment se fait-il qu’Overton m’ait dit que vous partiez avec lui comme pilote, pour New-Orléans ?

— Eh bien ! c’est vrai répondit l’homme, d’une voix rauque et avinée.

— Mais, il était si pressé à cause de l’abaisse ment des hautes eaux !

— Je ne dis pas non.

— Vous ne partez donc pas avec lui ?

— Pourquoi pas ?