Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/113

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chée dans les bois !… Oh ! rends la moi ! par pitié rends la moi !

— Lâchez-moi, Enoch Sedley ; je n’ai rien de commun avec votre nièce. Allez, comme je vous l’ai dit, la demander au Yankee je parierais bien qu’il sait où elle est.

— Ah ! c’est comme ça ! rugit le vieillard enflammé de colère. Eh ! bien ! je vais commencer par la venger.

À ces mots il se rua sur le chasseur, si violemment que ce dernier fût renversé de cheval. Dans sa chute il avait saisi Sedley qui fut entraîné avec lui tous deux, entrelacés comme des serpents luttèrent pendant quelques minutes.

Bientôt, la vigueur passagère qui animait le vieillard succomba sous la force herculéenne d’Overton. Celui-ci reprit le dessus, plongea une main dans la longue chevelure blanche de son adversaire, et lui renversant la tête sur le