Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/137

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telots fut attirée par un objet flottant sur l’eau et paraissant s’approcher du bateau.

— Holà. Tom qu’est-ce que noua voyons là-bas, qui monte et descend sur le flot… ? ça me parait drôle ! dit l’un d’entre eux.

Chacun regarda curieusement, sans pouvoir définir ce qu’il voyait.

— Que je ne tue jamais plus, même un chat sauvage ! répliqua Tom, si je ne distingue pas la main d’un homme. Oui bien ! voilà une vague qui a tourné de notre côté quelque chose comme une figure. C’est quelque forestier qui aura fait le plongeon.

Le pilote, dont l’attention avait été attirée par toutes ces exclamations, gouverna de manière à aborder l’objet flottant. Chaque matelot saisit un de ces longs avirons armés d’une pointe et d’un croc en fer, se plaça sur le bord du bateau, et guetta le moment où il pourrait harponner le cadavre.