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CHAPITRE VIII

LES ASSISES D’ADRIANOPOLIS

Le petit village d’Adrianopolis, à l’époque où se passait cette histoire, n’annonçait guère qu’un jour il serait une puissante ville ornée de riches monuments, de vastes rues, de squares splendides.

Deux rangées de maisons, ou pour mieux dire de cabanes séparées par une voie, boueuse en hiver, poudreuse en été, qu’on décorait du nom fallacieux de Grande-rue et la Block-house, formaient la totalité du hameau.

La population se couchait avec le soleil, et par