Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/217

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jeter à tes pieds ce pistolet désarmé si tu me jures de ne rien faire contre Dudley, mon fils adoptif, le seul protecteur de Lucy, le seul innocent dans cette affaire, je te l’affirme ; j’en fais serment sur ma tête !

— Où donc est-il ? pourquoi a-t-il fui, s’il est sans reproche ?

— J’ai facilité son évasion, la justice des hommes lui a fait défaut, il en a appelé à celle de Dieu… et Dieu à entendu sa prière.

— Où est-il ?

— Je l’ignore.

— Prends garde, vieux drôle ! Je t’arracherai ta langue fourchue avant que tu meures.

— Jure-moi de ne rien entreprendre contre mes chers enfants, et je suis ta victime.

— Bas les armes et je verrai.

— Un serment ! Overton, il me faut un serment sur les cendres de ton frère !

— Ah ! assassin ! tu oses prononcer ce nom !