Page:Aimard, Auriac - Le Mangeur de poudre.djvu/98

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de pire, nous appelons ça un «  scieur de long  ».

— Ah ! je ne savais pas.

— Oui, le «  scieur de long  » est ce qu’il y a de pire dans le Mississipi… mais, ne trouvez-vous pas, Squire, que votre nègre met longtemps a seller le cheval.

— J’y pensais, je vais… !

— Que diable signifie ce bruit ? interrompit Overton.

On entendit soudain la voix de Caton montée au diapason le plus aigu :

— Whoa ! ho ! ho ! donc ! qu’est-ce que c’est que çà ? je vais vous corriger, insolent !

— Attrape çà, Noiraud !

Puis les clic-clac d’un fouet résonnèrent.

— C’est à M. Caton que tu as affaire, butor ! poursuivait le nègre ; je te le dis pour ta gouverne : Vlan ! attrappe ! Whoa ! ho ! là ! ho ! là !

— Il se dispute avec votre cheval, dit hugh Overton.