Page:Aimard - Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858.djvu/465

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allez entendre le récit étrange, me viendront en aide, si ma mémoire me fait défaut.

Alors, lecteur, don Rafaël me conta ce que vous venez de lire.

J’avoue que ces aventures, dites par celui-là même qui y avait joué le principal rôle, devant ceux qui y avaient pris une si grande part, j’avoue, dis-je, que ces aventures m’intéressèrent au plus haut point, ce qui sans doute ne vous arrivera pas à vous ; elles perdent nécessairement beaucoup dans ma bouche, car je ne puis y mettre cette animation qui en faisait le charme principal.

Huit jours plus tard je quittai mes aimables hôtes, mais, au lieu de m’embarquer à Guaymas comme j’en avais d’abord le dessein, je partis en compagnie de la Tête-d’Aigle pour une excursion dans l’Apacheria, excursion pendant laquelle le hasard me rendit témoin de scènes extraordinaires que je vous conterai peut-être un jour, si celles que vous avez lues aujourd’hui ne vous ont pas trop ennuyé.


FIN DES TRAPPEURS DE l’ARKANSAS.