jamais prononcer devant nous le mot vengeance est du nombre.
— C’est vrai, mon brave ami, j’ai eu tort ; excusez-moi.
— Oh ! capitaine.
— Ainsi, c’est entendu demain, à huit heures ?
— Nous nous rendrons à terre ; oui, capitaine.
On continua à causer ainsi de choses et d’autres pendant quelque temps encore, puis on se sépara pour la nuit.
Ivon Lebris emmena Fernan Nuñez, pour lequel il fit accrocher un hamac, à l’arrière, près des chambres.
Le lendemain, a huit heures précises, une baleinière débordait du Hasard et mettait le cap sur l’Almendral…
Cette baleinière portait le capitaine Olivier et Fernan Nuñez.
La rade de Valparaiso est fort vaste ; l’Almendral se trouve tout à fait à son extrémité.
Il fallut près d’une demi-heure à la baleinière, malgré sa marche supérieure, pour franchir la distance qui séparait le brick-goëlette de l’Almendral.
Quand on approcha de terre, Olivier céda la barre à Fernan Nuñez, qui se chargea alors de piloter la baleinière, ce qu’il fit à la satisfaction générale.
Je ne sais pas à quelle heure je reviendrai, dit le capitaine au patron de la pirogue en sautant sur la plage.
— Que cela ne vous embarrasse pas, capitaine, dit le Péruvien ; tenez, ajouta-t-il en s’adressant au patron, voyez-vous cette maison, là-bas, un