XII
Il y a entre l’externe libre et l’interne un
lien de parenté : il est en quelque sorte le
cousin germain de ce dernier. Il y a cependant
entre l’un et l’autre une différence
assez marquée ; l’externe a des allures
que n’a pas toujours l’interne ; par
exemple, il arrive jusqu’à la porte du collège
en fumant des cigarettes et en prenant des airs ;
en un mot, il fait l’homme.
C’est que l’externe libre se juge par comparaison. Il ne voit dans l’interne qu’un homme vivant jour et nuit sous le despotisme et des pions, et des professeurs, et des proviseurs ; il ne voit en lui qu’un homme dans l’état d’esclavage, qu’un homme qui s’échauffe dans sa longe. Sans lui, dit-il, comment l’interne conserverait-il quelques rapports avec ce monde ? Sans lui, le lien serait rompu. Il est donc placé en-