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DE LA PEINTURE

l’on ne peut nier qu’aucune quantité n’apparaîtra jamais plus grande à la vue que quand ce rayon central y aboutira.


On pourrait en dire beaucoup sur la puissance et l’office de ce rayon ; mais il faut surtout considérer qu’il semble, par une entente commune des autres rayons, avoir été placé au milieu d’eux pour en paraître le chef et le modérateur. Il y a bien des choses que nous passons, attendu qu’elles seraient plutôt l’occasion d’une ostentation d’esprit qu’utiles à nos recherches, et nous en pourrions dire sur les rayons davantage et plus opportunément quand il y aura lieu. C’est donc le cas de répéter ici ce que nous avons, ce semble, déjà très-suffisamment démontré, vu la brièveté de nos commentaires, que, si l’on modifie la distance et la position du rayon central, la superficie en sera subitement altérée, c’est-à-dire qu’elle paraîtra plus grande ou plus petite, ou modifiée, enfin, selon le rapport qui existera entre les lignes et les angles. Ainsi