Page:Alberti- De la statue et de la peinture, 1868.djvu/195

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rendre parfaite, aux yeux des lecteurs, la très-difficile besogne que nous avons entreprise, ils doivent, plutôt qu’à nous, s’en prendre à la nature, qui semble avoir imposé aux choses cette loi en vertu de laquelle il n’y a aucun art qui n’ait pris son origine dans des commencements très-imparfaits. Car on dit qu’il n’y a rien qui soit né et perfectionné en un même temps. Mais ceux qui viendront après nous pourront peut-être, s’ils y mettent tout leur zèle et tout leur génie, rendre cet art parfait et achevé.