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Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/99

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orgueilleux en la saluant tzarinede Moscou. Mais l'heure est arrivée, et je ne me rappelle rien. Je ne retrouve plus les phrases étudiées. Serait-ce vraiment l'amour qui troublerait ainsi ma raison ? Mais.... quelque chose vient de paraître Un bruit.... non, c'est la lumière trompeuse de la lune ; c'est le vent qui s'est joué !...

Marina entrant soudain. Tzarévitch !

DMITRI.

C'est elle. Tout mon sang s'est arrêté.

MARINA. ,

Dmitri, est-ce vous ?

DMITRI.

O voix douce et magique ! (7/ s'avance vers elle.) Est-ce toi enfin ? Toi que je vois seule avec moi, sous l'ombre de la nuit tranquille ? Que le jour ennuyeux a passé lentement ! Qu'il s'est lentement éteint ! Que j'ai attendu longtemps dans les ténèbres !

MARINA.

L'heure fuit, le temps m'est précieux. Si je vous ai accordé une entrevue ici, ce n'est pas pour é