283
( (] i i ; SACRÉ Dl". JÉSUS DÉV01 ION Al
dam du r di Galllffet, dire tout
, ii. ii il., n ceux de la B. Margui i it< Mai ii. telle que noni la voyou. dan la pi itique des fld<
il in étant i isentiellement ce que août i défini, hcuit, du Sacn Cœui B’étend plua loin. On
peut et on < l > j t le il’finir c ne la dévotion & l’i mou ?
du Sacré-4 œur pour nous. Car i en est bien là la sub gb. bu i va ni le mot de Pie I que noua avona cité.
ml plu i loin, el cela parce qu elle est la dévotion au Ca ur réi l et vivant de irce qu’elle
lui. le Cœur de Jésus suivant les conditions ou nous nous trouvons i l’égard du cœur humain.
Le cœur est avant tonl emblème d’amour. Hais le réel et vivant n’est pas que cela. Et de la vient que la dévotion au Cœur vivant et réel de Jésus n’j honore pas seulement l’amour. Toute notre vie intime 1 1 profonde a Bes attaches avec le cœur : nos sentiments s’j répercutent, toute notre vie affective y a comme un centre de résonnance par lequel elle se manifeste sensiblement à nous. Or, notre vie morale et notre vie ctive sont étroitement unies, je ne sais si même on peut dire qu’elles sont distinctes. Aussi le langage courant, expression de réalités profondément senties, rattache-t-il au cœur toute la vie morale et affective de l’homme : les vertus comme 1rs sentiments, 1rs principes d’action et les mobiles intimes. Ne va-ton pas jusqu’à dire que les grandes pensées viennent du cœur, et que le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas ? Ne comprenons-nous pas que quand Pascal parle de « Dieu sensible au cœur. il traduit une réalité profonde, et que « Dieu sensible au cour » , c’est autre chose que la connaissance purement abstraite et froide du philosophe ? Jésus lui-même ne s’est-il pas présenté à nous comme « doux et humble de cœur » et ne voyons-nous pas là une manifestation de son Sacré-Cœur ? Mais n’est-ce point là le « cœur métaphorique » contre lequel on nous met en garde, quand on définit la dévotion au Sacré-Cœur ? Non. C’est bien au ca-ur réel que va notre pensée ; non plus seulement en tant qu’il est symbole d’amour, écho intime qui nous traduit par ses battements notre vie affective ; mais en tant que l’usage courant, fondé sur une expérience vague mais réelle, rattache au cœur notre vie intime : elle voit en lui le -wnbole et l’expression, en même temps qu’elle y perçoit la résonnance de nos états affectifs, de nos dispositions morales.
Première extension de notre dévotion. Extension, on le voit, toute légitime et naturelle, dès que l’on conçoit la dévotion comme allant au cœur réel et vivant de Jésus pour y honorer tout ce qu’il est, tout ce qu’il fait, tout ce qu’il rappelle et représente à l’esprit. De ce chef, la dévotion au Sacré-Cœur n’est plus seulement la dévotion à l’amour du Cœur de Jésus ; elle devient la dévotion à tout l’intime du Sauveur, en tant que cet intime a dans le cœur vivant un centre de résonnance, un symbole ou un signe de rappel.
Il en est une autre, tout aussi naturelle, consacrée par l’usage, et fondée sur le langage courant. C’est le passage du cœur à la personne tout entière.
8° Le cœur pris pour la personne. — Sans doute, c’est toujours la personne qu’on honore quand on honore le cœur ; comme c’est la personne qu’on honore quand on lui baise respectueusement la main. C’est la condition du culte et pas n’est besoin d’y insister ici. Pie VI a l’ait justice des accusations formulées à cet égard pubs jansénistes, comme si les fidèles, en honorant le Sacré-Cœur de Jésus, l’honoraient en dehors de la porsonne sacrée du Verbe incarné. Dès les premiers jours de la dévotion, la doctrine fut très nette à cet égard, et nous avons vu le P. de Galliffet insister encore et encore sur l’union du cœur à la personne divine dans le culte il ii Sacré-Cœur. « On peut, disait-il, adresser à ce Cœur divin des prières, des actes, des affections,
.) - louanges, en un nu I
.i 1 1 personm m< me. puisqu i n efl
même unit I.. I,
c. i, p. 50. D< i a Marguei it’- Haï i
netteté part. ut.- que Jésui ;
être honoi é boui la I
n’est pas d’ailleurs purement relatif, comme celui q
rend i une image, comme celui qu on ri nd n
r le eu mt.ut pai Lie de la pi i -unie. et il a en lui la dignité di une dont il fut partit
subit de rappeler cet notion-. Car il n’y a en i rien qui soil propre au culte du Sacré-Cœur. La même chose notamment s’applique au culte des cinq pli duiit l’une d’ailleurs nous amène au cœur di qu’est-ce en effet, que la blessure du cœur, -mon le cœur blessé ? Mais il a, dans la dévotion Cœur telle qu’elle est vivante dans l’Eglise, un pas spécial du cœur à la personne, qui mérite attention. Faute de le remarquer, on brouille parfois les notii et on ne sait comment B’expliquer ni le langage de la I !. Marguerite-Marie, ni le mouvement de la dévotion.
Dans le langage courant, le mot cœur est souvent employé, par une figure que les grammairiens ont appelée synecdoque, pour désigner la personne : C’est un grand cour, c’est un bon cœur ; comme on dit : C’est une grande âme. c’est nne belle âme. Et quand nous disons : Quel cour ! c’est la personne que nous daignons directement ; ce n’est pas son cœur. Cela fait tout naturellement dans la dévotion au Sacré-Cœur. Marguerite-Marie dit : Ce Sacré-Cœur, comme elle dirait : Jésus. Dans les deux cas, elle vise directement la p. rsonne. Et l’usage es’, devenu courant de désigner /< par le nom du Sacré-Cœur. Non pas, qu’on le note bien, que les deux mots soient synonymes. On ne peu’dire indifféremment Jésus ou Sacré-Cœur : on ne désigne pas toujours la personne par son cœur. Il faut, pour le faire, qu’on ait en vue la personne danvie affective et morale, dans son intime, dans son caractère et ses principes de conduite. L’idée du cœur ne disparait pas ; elle domine la phrase : le cœur ne désigne la personne que sous les aspects repi ; u le cour. Mais ce passage du cœur à la personne, celle visée de la personne dans le ca-ur donne à la dévolu n au Sacré-Cœur une allure plus libre et une portée plus ample. Par là, le Sacré-Cœur me rappelle Jésus dans toute sa vie affective et morale, Jésus intime, Jésus tout aimant et tout aimable, Jésus modèle de toutes b s vertus. Toute la vie de Notre-Seigneur peut ainsi concentrer dans son cœur, dans tous ses étals : je puis étudier ce qu’ils ont de plus profond, de plus intime. de plus personnel. Tout Jésus se résume et s’exprime dans le Sacré-Cœur, attirant, sous ce symbole epr notre regard et notre cœur sur son amour et sur ses amabilités.
Déjà nous étions arrivés là par une autre voie, par celle du symbole et de la coopération du cœur à la vie intime de Jésus. Nous sommes plus à l’aise encore dans la dévotion, grâce à cette sorte de communication d’idiomes entre ce qui convient au cœur et ce qui convient à la personne même de Jésus visée dans ce qu’elle a de plus intime et de plus personnel. Qu’est-ce pour nous qu’une statue du Sacré-Cœur ? Une statue, où J nous montrant son Ccur, essaye de traduire à nos | regards toute sa vie intime, son amour surtout i amabilités.
Grâce à cette extension nouvelle, nous pouvons dé crire la dévotion au Sacré-Cœur connue la dévol Jésus se montrant à nous, en nous montrant son cour, dans sa vie intime et ses sentiments les plus personnels, lesquels d’ailleurs ne disent qu’amour et amabilité. Elle nous ouvre, si je puis dire, le fond de Jésus. Le cœur ne disparaît pas. dans cette acception nouvelle. Mais c’est la p< i sonne de Jésus qui nous lou-