Page:Alhaiza, Cybèle, voyage extraordinaire dans l'avenir, Georges Carré, 1904.djvu/347

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Heureux sauvetage de Marius par un navire dont l’équipage ne s’attendait guère à repêcher un homme tombé du ciel. — Où plus on s’explique et moins on s’entend. — Décidément Marius ne s’est pas trompé de peu quand il s’est cru de retour dans sa planète. C’est bien une terre, mais pas la sienne. C’est une autre terre qui a pour soleil précisément la maligne étoile Gemma. — Belle solution d’un difficile problème trouvée et énoncée par un des sauveteurs de Marius, le savant professeur Alcor. — Prodige de deux mondes terrestres absolument semblables entre eux jusqu’en leurs habitants et leurs destinées, et existant simultanément, mais à la différence près que l’un avance de six mille ans par rapport à l’autre, ce qui fait que le premier est menacé d’un déluge imminent. — Petit aperçu d’histoire rétrospective ou future, selon comme on l’entend. — Après Paris, Marseille ; après Marseille. Alger, capitale de la France. — Arrivée à Alger de Marius et de ses deux amis Alcor et Namo qui ne se sépareront pas de lui. 
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Marius trouve dans la capitale de la nouvelle France des chemins qui marchent et des gens qui volent. — Adroit procédé qu’emploient les ingénieurs pour l’extraction de tous les métaux. — Comment on voyage maintenant en Cybèle. — Marius est le bienvenu dans la maison de son ami Namo. — Sa surprise d’y trouver des visages de sa connaissance intime chez des personnes qu’il n’avait jamais vues. Première journée de séjour à Alger bien employée par Marius qui est piloté par le professeur Alcor dans les différents quartiers de la capitale. — Le Grand-Temple, ses propylées de marbre, sa coupole d’or, ses sphinx qui parlent et son astre artificiel qui illumine, la nuit, tout Alger. — Rapide aperçu donné par le professeur, des idées religieuses et des fêtes du culte qui sont en honneur dans cet autre monde. 
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Marius, à cheval sur deux existences, ne sait jamais au juste s’il rêve ou s’il veille. — Les rencontres de visages connus continuent du plus belle. Maintenant c’est Jeanne elle-même qui lui apparaît, mais une Jeanne qui ne connait plus Marius. Après Jeanne, c’est son rival, M. Camoin, le juge de paix en personne qui, qui, cette fois a ici le beau rôle. — La véritable Jeanne n’est pas de ce monde-là, elle réside dans une constellation céleste tout comme une héroïne d’Ovide aussi Marius adore-t-il les étoiles comme un païen. — Jusqu’à Houzard, le bon chien qui a son sosie dans Cybèle où les bêtes mêmes sont civilisées. — Visite au Grand Musée d’Alger où notre terrien voit ce qu’il n’avait encore jamais vu. — Tout a progressé, depuis la dynamite jusqu’au service des dépêches qui comprend maintenant tout le système solaire. 
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