Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/53

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Le pis de la situation, c’est que le mal s’était répandu en ville. De jeunes commis de boutique, des négociants, M. Fourquemin lui-même, le patron du Café du Marché, furent atteints par l’épidémie. Tout Andouilly pétrissait des cochons dont le poids moyen était arrivé à ne pas dépasser un milligramme.

Le commerce chôma, périclita l’industrie, stagna l’administration !

Sans l’énergie du préfet, c’en était fait d’Andouilly.

Mais le préfet, qui se trouvait alors être M. Rivaud, actuellement préfet du Rhône, prit des mesures frisant la sauvagerie.


Andouilly est sauvé, mais combien faudra-t-il de temps pour que cette petite cité, jadis si florissante, retrouve sa situation prospère et sa riante quiétude ?