Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/115

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— Mais, monsieur…

— Vieux cochon !

— Mais, monsieur…

— Comment, espèce de saligaud, Paris ne vous suffit donc plus ?

Comme bien vous pensez, cet intermède n’avait pas passé inaperçu des gens de la noce.

— Qu’est-ce qu’il y a donc ? soupira très inquiète la petite Simily-Meyer.

— Je ne sais pas, répondit la maman, mais ton mari a l’air de se disputer fort avec ton oncle Hervé.

Cependant la discussion continuait sur le ton du début.

Tout à coup Vincent empoigna par le bras l’oncle Hervé, car c’était bien lui, et l’entraîna vers la sortie à grand renfort de coups de pied dans le derrière.

— Vincent est devenu fou ! s’écria la mariée en s’effondrant dans son fauteuil.

Et toute la noce de répéter : « Vincent est devenu fou ! »

Vincent n’était pas devenu fou, mais en apprenant le nom de l’embrasseur, il était devenu très embêté.