Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/153

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étaient l’objet. L’homme murmura des paroles, probablement désobligeantes, à l’égard de la population.


— En voilà un autre ! reprit Sapeck.

C’était en effet un autre zèbre, attelé à une carriole où s’entassait une petite famille.

Moins élégant de formes que le premier, le second zèbre faisait pourtant honneur à la réputation de rapidité qui honore ses congénères.

Les gens de la carriole eurent vis-à-vis des curieux une tenue presque insolente.

— On voit bien que c’est des Parisiens, s’écria une jeune campagnarde, ça n’a jamais rien vu !


— Encore un ! clama Sapeck.

Et les zèbres succédèrent aux zèbres, tous différents d’allures, et de formes.

Il y en avait de grands comme de grands chevaux, et d’autres, petits comme de petits ânes.

La caravane comptait même un curé, grimpé dans une petite voiture verte et traîné