Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/298

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Le comfortable anglais !… Oh ! laissez-moi rire un peu et je continue.

D’ailleurs ça m’est bien égal, le confortable.

Quand on a été, comme moi, élevé à la dure par un père spartiate et une mère lacédémonienne, on se fiche un peu du confortable.

Les serviettes manquent-elles ? je m’essuie au revers de ma manche. Les draps de lit ont-ils la dimension d’un mouchoir de poche ? eh ! je me mouche dedans, puis, pirouettant sur mes talons, je sifflote quelque ariette en vogue.

Voilà ce que j’en fais du confortable, moi.

Et je ne m’en trouve pas plus mal.


Pourtant, une fois…

(J’avertis mes lectrices anglaises que l’histoire qui suit est d’un shocking…)

Pourtant, une fois, dis-je, j’aurais aimé voir London (c’est ainsi que les gens de l’endroit appellent leur cité) un tantinet plus confortable.