Page:Allais - À se tordre - histoires chatnoiresques.djvu/85

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE COMBLE DU DARWINISME


Je n’ai pas toujours été le vieillard quinteux et cacochyme que vous connaissez aujourd’hui, jeunes gens.

Des temps furent où je scintillais de grâce et de beauté.

Les demoiselles s’écriaient toutes, en me voyant passer : « Oh ! le charmant garçon ! et comme il doit être comme il faut ! » ce en quoi les demoiselles se trompaient étrangement, car je ne fus jamais comme il faut, même aux temps les plus reculés de ma prime jeunesse.