Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/312

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L’explication qu’il fournissait de sa conduite était des plus simples, d’ailleurs :

— M. le baron m’avait bien recommandé de ne pas faire payer les gens qui apportaient leur concours à la fête. À chaque personne qui arrivait, je demandais : « Apportez-vous votre concours ? » On me disait : « Quel concours ? » Je répondais : « Parce que, voilà, si vous n’apportez pas votre concours, il faut payer cinq francs, si vous apportez votre concours, vous pouvez entrer sans payer. » Tout le monde me répondait : J’apporte mon concours.

— Alors, il ne s’est trouvé personne pour payer ?

— Personne, monsieur le baron, personne !

— Ah ! s’écria Dubenoît en riant, je m’explique maintenant l’empressement de la population.