Page:Allais - L’Affaire Blaireau.djvu/85

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— Je ne vois pas en quoi, puisque vous êtes payé au mois.

— Ah ! mademoiselle !

Et portant ses deux mains au cœur, Fléchard chancela comme s’il avait reçu un grand coup d’estocade en pleine poitrine.

— Quoi ? Qu’avez-vous ? fait Arabella inquiète.

— Il y a, mademoiselle, que vous venez de me faire bien du mal.

— Moi ?

— Oui, vous, mademoiselle. Vous venez de me causer un des plus grands chagrins de ma vie !

— Mais enfin, monsieur Fléchard, expliquez-vous !

Jules Fléchard semblait s’être ressaisi :

— Ce n’est pas la peine, mademoiselle. Ne parlons plus de cela, s’il vous plaît, et travaillons.