Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/169

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s’annonce sous une bien sombre couleur. (Si encore c’était le rouge sombre !)

Est-ce à dire que la situation soit désespérée ?

Non. Mais dès maintenant, mes chers amis, il s’agit de ne plus faire les poires ; il nous faut abandonner le vieux système barbare de chaufferie par combustion de bois, charbon, coke, etc., etc.

En un mot, sur cette branche comme sur toutes les autres où s’accrochent les mille problèmes de la vie, déterminons-nous, une bonne fois, à nous montrer scientifiques et à, loin des routines ancestrales, mais bien dans le radieux firmament de la véritable civilisation moderne, chercher le flambeau qui nous guide, je ne dis pas au bonheur parfait, puisque le bonheur parfait ne saurait être de ce monde, assure Machin, mais tout modestement, et ce sera encore bien joli, n’est-ce pas ? au confortable. Ouf !

Mais assez de préambule. Arrivons au fait !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C’était de nuit ; nous nous trouvions, le Captain Cap et moi, seuls dans un wagon de la ligne de l’Ouest, quand un brave employé changea nos bouillottes.