Page:Allais - On n'est pas des bœufs.djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

plus ardentes, peut-être, que ne le comporte l’austère décor de la salle à manger.

Mais Madame se dégage vivement. Son visage se renfrogne.

D’un ton spécialement grincheux, qui n’appartient qu’à elle :

— D’où sors-tu donc, pour être excité comme ça ?

— Ma chère amie, je sors du bureau…

— Du bureau !… Je le connais ce bureau-là !… Tu sors de chez tes cocottes.

— Je te jure bien, ma pauvre amie…

— Eh bien ! retournes-y, chez tes cocottes. Moi, je ne me charge pas d’éteindre les flammes allumées par ces demoiselles.

Et Madame, claquant fort la porte, va s’enfermer dans son appartement.

SUITE ET FIN

Et c’est tous les jours la même chose.