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le matériel volant de la police parisienne.
Les dames de brasserie, parlant de Raoul, disaient :
— Il doit savoir ce que ça lui coûte par jour, ce type-là !
— Quoi donc ?
— Les voitures, donc.
Le fait est que Raoul arrivait régulièrement à la porte des caboulots, installé dans un sapin tumultueux.
Fringant, il sautait sur le trottoir, mettait dans la main du cocher son numéraire, avec un c’est bon, c’est bon, gardez tout ! extraordinairement grand seigneur.
Ce que les dames du Coucou ou du Furet ignoraient, c’est que Raoul nolisait son fiacre à une encâblure environ de la brasserie et qu’il gorgeait son cocher d’un or ne dépassant pas vingt-cinq ou trente centimes.