Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/316

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blées législatives, celles-ci cherchent à se limiter réciproquement~ n’y ayant pas d’autre pouvoir à côté d’elles, elles deviennent rivales. Dans une monarchie, elles commenceraient par se liguer contre le troisième pouvoir issu d’une autre origine que la leur. La royauté ne tarderait pas a succomber et la constitution changerait de face. Si les classes moyennes ne peuvent garder le pouvoir qu’en conservant la forme monarchique, elles sont placées dans cette alternative, ou de ne créer qu’une seule assemblée qui serait élective, ou d’en instituer deux dont l’une émanerait de l’élection et l’autre du choix de la royauté. M’établir qu’une seule Chambre vis à vis de la couronne, c’est évidemment mettre ces deux pouvoirs aux prises. L’expérience a prouvé la nécessité d un pouvoir intermédiaire pour amortir les chocs, adoucir les dissentiments prévenir les précipitations, et remédier à un autre danger non moins grand que la division, savoir la trop bonne harmonie.

Les trois points suivants me paraissent donc démontrés que le gouvernement des classes moyennes doit être monarchique, que la représentation législative doit s’y diviser en deux assemblées, et qu enfin l’une des deux Chambres doit procéder du peuple, 1 autre du roi. Le choix. de ia cnur’innc p< n) d ailleurs conn.dnc (’cr~mu’s