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der, c’est l’influence qu’aurait, sur la marche de notre gouvernement à 1 intérieur, une trop parfaite harmonie avec les cabinets de Vienne et de Saint-Pétersbourg. Les conseils suggérés par l’amitié seraient encore plus dangereux que les plaintes suscitées par le désaccord. Il est possible que la manière d’envisager nos affaircs intérieures à Vienne et à Saint-Pétersbourg soit telle que les idées de ces deux cabinets contrarient les principes de notre société nouvelle. La branche aînée des Bourbons s’est perdue pour avoir accordé trop de déférence aux avis qui lui venaient des cours du nord, ou, au moins, pour être entrée trop avant dans l’alliance russe, qui, après le service rendu, par les armes impériales, à la famille des Bourbons entraînait sa fatale docilité aux conseils de son puissant allié Il résulte toutefois de l’extrait suivant, d’une dépêche de M. Pozzo di Borgo, citée dans le n° t2 du Port-Folio, que les avis de M. de Metternich et du duc de Wellington ont été encore plus funestes que ceux de M. (le Nesselrode au cabinet des Tuileries, puisqu’ils ont amené le renversement du ministère Martignac et contribué indirectement à la formation de celui qui, sous la direction de M. de Polignac, a contresigné les ordonnances dejuillet. M. Pozzo affirme que ces deux hommes d’Etat cherchaient à ramener M. de Viltèle aux affaires.