— Il est plus facile d’écouter les autres que de s’écouter soi-même.
— Un des plus grands bonheurs, c’est de pouvoir se suffire à soi-même.
— Le temps de la jeunesse est le seul pour apprendre, et il vient un âge où les plaisirs nous quittent ; il faut bien des ressources à une femme pour la consoler de cet abandon.
— Il faut avoir une extrême modestie sur son savoir, et cacher soigneusement, surtout devant les autres femmes, que l’on sait quelque chose qu’elles ignorent.
— Les grâces et les belles manières sont plus nécessaires aux femmes qu’une belle figure ; sans les grâces, la beauté ne plaît jamais. L’art corrige la nature ou l’embellit.
— On revient de la colère, de l’indignation ou de l’indifférence, mais jamais du mépris.
— On perd tout le mérite des bienfaits passés quand ils ne sont pas renouvelés.
— On est toujours dédommagé des sacrifices que l’on a faits à la vertu : tous les plaisirs que nous procurent nos passions satisfaites n’ont jamais valu le repos d’une personne qui n’est attachée qu’à ses devoirs.
— Ne faites point de vers : il est trop difficile d’en faire de bons. De tous les talens restreints à l’état d’homme, c’est peut-être le plus ridicule pour une femme. Il me semble que celle qu’on verroit à la tête