Page:Alquie - Le Nouveau Savoir-vivre universel tome 2.djvu/74

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J’ai vu aussi un jeune homme qui voyageait avec sa mère souffrant d’une fluxion et ne pouvant supporter le courant d’air, exiger, le croirait-on, que la glace de la portière fût baissée, parce que dans le même wagon se trouvait une femme fort rouge, laquelle avait la migraine et désirait de l’air.

Jamais le désir de flatter notre vanité, en paraissant obligeant et galant, ne doit faire oublier les devoirs imposés par le cœur et la déférence.

Mais si, pour me résumer, un cavalier ne doit s occuper que de sa dame et ignorer les autres, si un homme doit s’abstenir de s’occuper d’une femme ayant un cavalier, cet homme n’aura jamais trop de prévenances, de petits soins, de galanterie, lorsqu’il est seul, pour des femmes seules. 11 les aidera, il les obligera, il leur cédera en tout. L’égoïsme, l’indifférence doivent disparaître. Enfin ses amabilités, ses concessions, ne pourront être égalées ou surpassées que par celles qu’un homme doit avoir envers les femmes avec lesquelles il est en relations de parenté ou d’amitié. Ici, point de bornes !

Qu’il ne craigne jamais d’en trop faire, d’être trop serviable, trop courtois ! Il les servira en