Page:Amable Floquet - Histoire du privilege de saint Romain vol 1, Le Grand, 1833.djvu/410

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de ceste grâce ; c’est ce qui adviendra s’il plaist à Dieu disposer vos espritz, comme je le désire de toute l’affection qu’il m’est possible, à favoriser du prévilège de la dicte fierte le sieur De Clavières, parent de M. le maréchal d’Aumont, qui vous aura une extrême obligation, en laquelle mon dict sieur le cardinal mon oncle, qui vous ne escript affectionnément, et moy aussy, participerons pour le recongnoistre de très-bon cueur, en toutes occasions, etc. » — « Je vous prye (avait-il écrit de sa propre main) que l’effect de ce que je vous escrips fasse paroistre vostre bonne affection envers moy. » En effet, le cardinal de Bourbon, « à la prière de quelques seigneurs, officiers de la couronne, ses meilleurs amys », recommandait aussi le sieur De Clavières. « Ce gentilhomme, disait le prélat, appartient à aucuns d’iceulx officiers de la couronne, qui pourront beaucoup ayder à conserver nostre dict privilège, si l’on y vouloit donner quelques traverses, comme l’on a faict cy-devant. » Le duc de Guise écrivit aussi au chapitre, mais en faveur des sieurs De la Motte D’Agneaux père et fils, « des plus zéléz en nostre religion », disait-il ; c’est dire assez que c’étaient de chauds ligueurs ; et De Thou les a en effet notés comme tels. Peut-être ces gentilshommes étaient-ils complices du sieur De Clavières ; car le prince ajoute, dans sa lettre, « qu’il sçayt que monsieur le cardinal de Bourbon aura