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L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS.

voir cette pensée, car je trouve cette récompense si grande, si honorable, que je voudrais plutôt qu’elle fût accordée aux vieillards et couronnât leur existence.

Mais, puisque la France peut encore donner cette généreuse hospitalité aux jeunes gens dont le talent promet de véritables artistes, je suis convaincu, comme tout le monde, que ce séjour ne peut que leur ouvrir de nouveaux et plus vastes horizons.

Je laisse donc cette admirable villa Médicis à sa place. Je souhaite qu’on y envoie longtemps des hommes comme Flandrin, Baudry, Hébert, etc., etc., etc.

Tout ce que je demande, c’est une façon plus élevée et plus digne de les y envoyer.