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DE ROME À NAPLES.

fin, nous dînions tous à l’auberge de Terracine.

Je ne saurais dire combien ce voyage fut gai et charmant : à chaque instant, nous passions d’une voiture dans l’autre, variant ainsi nos conversations en changeant de compagnons de route. La troupe que nous avions entraînée paraissait si ravie de cette partie improvisée, qu’elle nous aurait accompagnés jusqu’à Naples ; mais un obstacle, insurmontable à l’époque où nous étions, nous força de nous séparer à la frontière du royaume des Deux-Siciles. Les passe ports de nos amis n’étaient visés que pour les États du Pape, et rien ne pouvait les autoriser à en franchir les limites.

À notre grand regret, il fallut se dire adieu, pour ne se retrouver que deux ans après à Paris.