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Rien n’y rappelle des souvenirs douloureux. Les arbres, c’est la nature sans cesse renouvelée qui ne présente aucune image pénible de destruction. Le ciel ! c’est l’espoir d’une vie qui n’aura point de larmes et où l’on ne se séparera plus !

Là, mon cœur s’épanouit, il évoque ses amis perdus, rallume les foyers éteints, s’y repose de nouveau au milieu de ceux qu’il aima, et c’est ce passé reconstruit par ma mémoire dont je veux retracer quelques scènes qui ne seront pas sans intérêt pour le public, car il y retrouvera des noms connus et dignes de l’être.

Ce petit volume n’est que le commencement d’une publication qui doit être une revue de salons nombreux.

Mais, avant de parler de ces demeures brillantes où mon intelligence, avide de connaître, cherchait avec tant d’empressement les esprits d’élite et les talents supérieurs, ma pensée remonte malgré moi au foyer paisible où elle s’éveilla au milieu de parents attentifs à déve-