Aller au contenu

Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/183

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

& la taille étant plus longue, il faut absolument que dans le temps de la convalescence, où les os dont il s’agit, commencent à retomber les uns sur les autres, par le poids de la tête, & par le leur propre, à caille de la situation directe que l’on prend en se tenant debout, ou sur son séant, il faut nécessairement, dis-je, que la taille soit disposée à se courber, d’autant plus que la longueur en est augmentée, d’où il est aisé de voir que si on ne porte pas alors quelque corset, ou quelque chose d’équivalent pour contenir la taille, elle est en risque de se déjetter.


7.o Suite de ce qui a été dit ci-devant page 69. touchant les enfans qui avancent trop le ventre.

Lorsqu’un enfant avance trop le ventre, on croit bien faire de lui mettre sur le ventre un plomb, ou quelqu’autre poids ; mais on oblige par-là l’enfant à se renverser encore davantage. Voyez ces Marchands ambulans, qui portent leurs boutiques attachées devant eux ; voyez ces femmes qui ont des éventaires liés à leur ceinture, dans l’esquels sont des fruits ou des poissons qu’elles