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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/299

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sentérique dont nous avons parlé, soit tellement délivré de tout ce qui peut l’endommager, que les fibres nerveuses des muscles de la main, lesquelles, comme nous l’avons remarqué, ont communication avec ce plexus, se ressentent de son dégagement, & deviennent par-là capables de recevoir le suc nerveux que leurs filieres trop étroites ne pouvoient admettre.

Ce qu’il faut pratiquer pour remplir cette indication, c’est de commencer, avant toutes choses, par purger la personne malade. Les intestins tiennent au mésentére, & en les débarassant par la purgation, l’on facilite le dégorgement des glandes du mésentére ; & par-là on donne lieu au plexus mésentérique de se dégorger de même, d’où il arrive, par une suite nécessaire, que la parhésie ou contraction de la main doit cesser.

Ce qu’il y a de certain, c’est que lorsque dans la parhésie, il survient un cours de ventre, la parhésie ne tarde pas à guérir, pourvu que le cours de ventre dure quelque tems ; cela seul, indépendamment de tous les raisonnemens, doit faire voir combien la purgation peut être salutaire dans ce